Comme l’introduit Michèle Therrien dans son avant-propos au Guide Belles Lettres des Civilisations consacré aux Inuit, « l’Arctique se trouve souvent réduit à la monochromie de la neige et de la glace, au froid, à la nuit hivernale, au vide et à l’immobilité. Les idées reçues n’épargnant pas les peuples, les Inuit [qui] ont été perçus comme des survivants de la préhistoire, tributaires d’une économie fondée sur l’aléatoire, et comme des êtres démunis qu’inadaptés au monde moderne. »
Ce 31e numéro de la collection Guide Belles Lettres des Civilisations, permet de mieux connaître la longue histoire des Inuit, ainsi que la nature de leur inscription dans les régions circumpolaires.
Les Inuit entretiennent une relation très forte à la nature et à leur territoire.
La terre est « chatouilleuse », rappellent les Inuits les plus âgés, c’est-à-dire sensible aux actions et aux pensées des humains ; encore récemment, il fallait changer l’emplacement du campement pour laisser la terre « se refroidir » et se régénérer.(1)
La terre est « chatouilleuse », rappellent les Inuits les plus âgés, c’est-à-dire sensible aux actions et aux pensées des humains ; encore récemment, il fallait changer l’emplacement du campement pour laisser la terre « se refroidir » et se régénérer.(1)
Dans un environnement aussi exigeant que l’Arctique, fragilisé et bouleversé par le réchauffement climatique, les Inuit adaptent leur mode de vie, considérant que leur milieu naturel est synonyme d’instabilité et que leur environnement est sujet à des cycles de raréfaction et d’abondance.
Découvrez les Inuit et leur territoire, qu’ils partagent avec les animaux, les défunts et les esprits.
Fiche article Les Inuit de Michèle Therrien sur bldd.fr
Et aussi… :
Fiche article de L’Histoire de Comock l’esquimau, de Robert Flaherty (HEROS-LIMITE)
Catalogue (actualisé au 11.10.2012) de la collection Guide Belles Lettres des Civilisations :
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(1). in, Les Dossiers de la Recherche, Octobre 2012, pp. 52-54.